Suppression des lignes de bus usines : Des pistes constructives dégagées

Le 13 décembre 2022, le LCGB, syndicat majoritaire dans le secteur transport, accompagné par une délégation du secteur industrie, a rencontré le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, afin de s’échanger sur l’annonce de la suppression prochaine des lignes de bus reliant plusieurs sites industriels et sidérurgiques luxembourgeois.

Le LCGB a tout d’abord rappelé qu’il aurait été préférable de discuter en amont, afin d’analyser en premier lieu la situation des lignes impactées avant d’annoncer leurs suppressions prochaines, prévues à partir du 12 février 2023.

Puis, le LCGB a présenté son analyse détaillée par rapport au nombre de lignes concernées dans les différentes entreprises. Rien qu’au sein de deux grandes entreprises, à savoir la Goodyear et CEBI, plus de 1000 salariés seraient impactés.

Le LCGB a insisté pour qu’une solution soit trouvée ensemble, avant d’envisager la moindre suppression de lignes. Le ministre a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’une réduction des coûts à tout prix, mais bien d’une meilleure gestion de l’enveloppe budgétaire à bon escient et avec efficacité.

À l’issue de cette entrevue, plusieurs pistes constructives ont pu finalement être dégagées, à savoir :

  • aucune suppression de lignes ne sera envisagée tant qu’une solution alternative n’aura pas été trouvée (p.ex. un plan de mobilité conclu avec les différentes entreprises) ;
  • le Ministère va s’assurer de la fiabilité dans le comptage de la fréquentation des lignes concernées.

 

D’autres pistes pourront également être envisagées telles que :

  • l’élaboration d’un questionnaire auprès des salariés des différentes entreprises pour mieux cerner leurs besoins en mobilité ;
  • la réorganisation des lignes afin de mieux répartir le budget consacré sur les lignes les plus fréquentées ;
  • la création de nouvelles lignes si nécessaire dans le cadre du plan de mobilité ;
  • l’ajout éventuel de courses supplémentaires afin d’ajuster / améliorer les besoins actuels ;
  • la mise en place de navettes à partir des différents pôles d’échanges qui sera certainement plus efficace par rapport aux lignes déjà en place.

 

Pour conclure, le ministère a proposé de se concerter dans une première phase avec les employeurs et les syndicats des entreprises concernées afin de trouver les solutions dans l’intérêt des usagers.

Au vu des différentes pistes dégagées ensemble, le ministre a proposé de se revoir le 1er février 2023 afin de faire le point sur le plan de mobilité et son issue.

Le LCGB salue le fait que le ministre veuille reconsidérer la suppression des lignes de bus. En effet, une solution équitable qui ne soit pas au détriment des salariés constitue la seule issue possible dans ce dossier !

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