Le 18 septembre 2020, les Nations Unies ont lancé pour la toute première fois la Journée internationale de l’égalité de rémunération afin de souligner l’urgence de s’attaquer à l’écart de salaire entre les sexes alors que la pandémie de COVID-19 accroit encore les inégalités et pourrait réduire à néant les progrès enregistrés.
Le LCGB œuvre pour un combat contre la sous-évaluation du travail et les inconvénients des modalités de travail via les négociations collectives. Pour le LCGB, il est primordial de prendre les mesures nécessaires pour :
- une stricte égalité de traitement entre les femmes et les hommes ;
- l’application stricte du principe de l’égalité de salaire entre femmes et hommes tel qu’introduit par la loi du 15 décembre 2016, notamment par des contrôles du service d’accueil concernant l’égalité salariale créé en 2018 au niveau de l’ITM ;
- le développement d’un plan d’action national clair et précis axé sur le genre dans l’orientation professionnelle et dans le domaine de l’éducation pour sortir des parcours vers l’emploi, qui enferment les élèves dans des professions stéréotypées ;
- l’incitation des employeurs à mener une politique volontariste pour agir contre la sous-représentation des femmes aux postes de responsabilité ;
- la mise en œuvre d’une initiative dans les entreprises en vue d’attirer davantage de femmes vers le travail syndical ;
- l’introduction du « splitting » des droits de pension à titre transitoire pour les femmes qui n’ont plus la possibilité de se constituer leur propre carrière d’assurance vieillesse. Une telle mesure permettrait de garantir en cas de divorce un partage équitable des droits de pension ;
- la mise en œuvre d’une assurance continuée obligatoire en matière d’assurance-pension qui permettra d’éviter des interruptions de carrière pour les parents, qui arrêtent leur activité professionnelle pour se consacrer à l’éducation des enfants.
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