Liberty Steel – Piquet pour la sauvegarde des existences des salariés

Pour le LCGB, la situation du site de Dudelange est très grave ! Cette gravité trouve sa source il y a maintenant 2 ans, lorsque la Commission Européenne a donné son feu vert à la vente du site de Dudelange, dans le cadre des cessions d’actifs qu’ArcelorMittal devait céder afin de respecter les règles de concurrence complètement dépassées par une réalité économique mondiale ! Malgré la forte insistance sur les alertes par les organisations syndicales quant à l’opacité du montage financier, la Commission Européenne a fait la sourde oreille.

En ce qui concerne le groupe GFC, le LCGB n’a jamais eu une once de confiance ! Et pour cause : l’opacité du volet financier était toujours présente et conjuguée à des discussions incessantes de manque de liquidités et de problèmes de paiement de facture ! Sans oublier les litiges commerciaux perpétuels liés au contrat commercial entre Liberty et ArcelorMittal concernant les approvisionnements. Bien que la crise sanitaire n’ait pas été favorable, elle n’est en aucun cas à l’origine de cette situation.

En début de janvier 2021, les syndicats de plus en plus inquiets en avaient informé le Gouvernement par voie de courrier officiel afin de le rendre attentif à cette dégradation dangereuse. Cette intervention est restée sans réponse ! Ensuite, le 5 mars 2021, le LCGB a appris l’annonce de la faillite de Greensill seulement par la presse. Malheureusement, l’affaire Greensill ne fait que confirmer toutes les inquiétudes initiales concernant l’obscurité des fonds financiers provenant d’un monstrueux château de cartes prêt à s’effondrer !

Dans l’immédiat, le LCGB s’adresse et exhorte toutes les parties prenantes de prendre leurs responsabilités.  Tout d’abord, la Commission Européenne doit reconnaître son échec. Elle devra se coordonner et soutenir les différents états membres concernés afin que ceux-ci puissent préserver l’avenir des sites de production et les emplois liés.

Le LCGB s’en remet totalement au gouvernement, qui apparaît comme la seule alternative possible, par son expérience déjà vécue, pour trouver une solution pour l’avenir de l’usine de Dudelange. C’est ainsi que le LCGB a revendiqué une solution sous l’égide totale de la SNCI, qui consistera à construire un partenariat avec un nouvel acteur industriel. Ce partenariat devra aboutir sur un accord bâti sur deux volets essentiels :

  • le volet social garantira les emplois actuels nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise et les mesures éventuelles d’accompagnement pour le temps nécessaire. Il comprendra également la continuation des accords actuels encore en vigueur ;
  • le volet industriel garantira la mise en place d’un plan de relance industrielle y inclus un schéma de fonctionnement du flux de production.

 

 

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