Prolongations des heures d’ouverture : Le LCGB revendique un cadre légal attractif pour les salariés

Dans le cadre d’une enquête lancée le 4 mai 2018 visant à analyser les conditions de travail des salariés du secteur du commerce, le LCGB souligne à nouveau que toute prolongation des heures d’ouverture devra être accompagnée d’un cadre légal attractif pour les salariés. Annoncée en 2015 par la Secrétaire d’Etat à l’Economie, Francine CLOSENER, l’enquête réalisée en collaboration avec le LISER fut enfin envoyée à environ 20.000 salariés concernés par les heures d’ouverture prolongées.

 

Comme la loi actuelle réglant les heures d’ouverture est accompagnée de 27 dérogations, une adaptation du cadre légal est absolument nécessaire. Dans ce contexte, le LCGB refuse une libéralisation complète mais revendique une loi claire et précise réglant des éventuelles prolongations des heures d’ouverture afin de créer au-delà un cadre légal attractif pour les salariés.

 

Au niveau de l’organisation du temps de travail, la nouvelle loi PAN et ceci malgré un accord à l’époque de l’UEL, n’a pas introduit le principe de la cogestion entre délégations du personnel et employeurs. Le LCGB souligne pourtant qu’une telle cogestion est un élément clé afin de valoriser les intérêts justifiés des salariés en leur permettant d’équilibrer leur vie familiale et vie professionnelle tout en garantissant un bon fonctionnement des commerces.

 

Afin de rendre le secteur du commerce encore plus attractif pour les salariés qu’aujourd’hui, le LCGB demande une série d’adaptations des mesures d’organisation générale. Des ajustements entre autres des horaires des crèches et des transports publics du weekend devraient refléter les horaires de travail très variés des salariés du secteur des commerces.

 

Le LCGB demande également que le travail du dimanche se fasse sur base du volontariat avec des  rémunérations adaptées et une compensation par plus de jours de congé et de repos. Le temps de travail dominical devra faire partie des 40 heures de travail par semaine et le seuil maximal de 4 heures de travail dominical devra être aboli afin de pouvoir garantir des périodes de repos hebdomadaire de 44 heures.

 

Finalement, le LCGB invite tous les salariés du secteur du commerce à participer à l’enquête afin de pouvoir connaître leurs préoccupations et pour trouver des solutions dans leur intérêt.

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