Suite à l’annonce de mi-décembre d’un plan de réductions des coûts, qui prévoit la suppression de 30-40 postes de travail jusqu’en juin 2016 au sein de la société DuPont Luxembourg, les syndicats LCGB et OGBL et la direction de l’entreprise ont rencontré des représentants du ministère de travail et du ministère de l’économie afin de s’échanger sur des mesures pour le maintien de l’emploi des salariés concernés.
Il fut constaté que pour à peu près la moitié des salariés, soit la retraite anticipée, soit des solutions internes puissent être envisagées. Pour le reste du personnel concerné, le LCGB s’engage à élaborer un plan de maintien de l’emploi afin d’éviter un éventuel plan social et de sauvegarder ainsi l’existence des salariés concernés. Dans le cadre de ces mesures de maintien de l’emploi, la possibilité d’un transfert d’entreprise de salariés de la société DuPont à une autre entreprise du secteur industriel a, entre autres, été discutée.
Un paquet représentant un filet social de secours pour les salariés concernés est préparé parallèlement avec tous les partenaires pour le cas où, pour une raison ou une autre, aucune mesure de maintien de l’emploi ne pourrait replacer directement le salarié sur le marché du travail.
Pour mémoire, le LCGB œuvre depuis quelques années déjà pour la création d’une structure de coordination nationale, qui devra garantir que l’existence de la personne reste sauvegardée. Si cette structure aurait déjà été implémentée antérieurement par les acteurs politiques, DuPont Luxembourg pourrait se restructurer sans que les existences des salariés seraient en danger.
Le LCGB propose concrètement un modèle comparable à la cellule de reclassement (CDR) dans des secteurs à homogénéité élevée comme dans ce cas l’industrie. Le but de ce modèle étant d’éviter que les salariés victimes d’une restructuration tombent durablement au chômage et de leur proposer une alternative qui leur permet de rester employés respectivement de continuer à exercer une occupation sensée et décente.
Finalement les deux parties se sont montrées ouverts à une prochaine réunion avec les ministères concernés afin de trouver les meilleures solutions possibles dans l’intérêt des salariés. Entretemps une prochaine réunion de négociations entre les syndicats et la direction de l’entreprise aura lieu le 21 janvier 2016.
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