La résolution des problèmes de mobilité, actuellement omniprésents, est un des majeurs défis de notre avenir économique et social. C’est ainsi que les syndicats CSC et LCGB se sont associés pour organiser une conférence sur le thème de la mobilité transfrontalière « Belgique-Luxembourg : quelle mobilité pour demain ? » en date du 28 septembre 2016.
En guise d’introduction, Alain DOLLE, représentant de la Maison de la mobilité de la Province de Luxembourg, a dressé un état des lieux et présenté les principales conclusions du « Schéma Stratégique de Mobilité Transfrontalière » (SMOT).
François BELLOT, Ministre fédéral belge des Transports ; Camille GIRA, Secrétaire d’Etat Grand-ducal au Développement durable et des Infrastructures ; Vincent MAGNUS, bourgmestre d’Arlon ; René COLLIN, représentant du Ministre wallon et Anne-Sophie ENGLEBERT de la CSC Transcom ont ensuite débattu et répondu aux questions de Philippe HERMAN (journaliste RTBF) et du public.
François BELLOT a abordé différents dossiers au niveau du rail tout en évoquant une certaine impuissance à faire avancer les choses. De son côté, Camille GIRA, a rappelé les efforts déjà consentis par le Grand-Duché mais a également déploré les difficultés belgo-belges dans certains dossiers. Vincent MAGNUS a salué les avancées du projet de P+R à Stockem / Vivile mais a déploré les difficultés au niveau d’une tarification transfrontalière plus attractive et des problèmes techniques d’homologation entre des trains SNCB et CFL.
Patrick DURY, président national du LCGB, a au-delà rappelé l’urgence de développer une politique de mobilité diversifiée, attractive et orientée vers l’avenir tout en tenant compte de l’aménagement des territoires des côtés des frontières. « Nous restons convaincus que la politique de mobilité doit être durable et privilégier les moyens de transport collectifs afin de pouvoir protéger l’environnement ».
Le LCGB et la CSC sont convaincus, que les transports en commun devront être favorisés en améliorant le développement de « P+R » bien localisés aux frontières et en offrant des possibilités de déplacement multimodales. La clé du succès des initiatives résidera en effet dans l’intégration des possibilités d’intermodalité entre bus, train, voiture ou le covoiturage pour les trajets de travail.
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