Sécurité sociale : immobilisme perpétuel du gouvernement

Lors d’une conférence de presse en date du 23 septembre 2021, le LCGB a dénoncé l’immobilisme politique depuis la réforme de santé entrée en vigueur au 1er janvier 2011.

En effet, le LCGB déplore que seules des avancées limitées ont pu être réalisées au niveau de la modernisation des nomenclatures médicales, des améliorations de prestations, la digitalisation des administrations publiques et du virage ambulatoire. Le LCGB a en outre relevé de nombreux problèmes restent irrésolus ou se sont aggravés :

  • les professions de santé n’ont pas été rendues plus attractives et leurs attributions et compétences n’ont pas été adaptées aux exigences ;
  • une pénurie de plus en plus prononcée de médecins et professionnels de santé ;
  • les délais de remboursement CNS sont toujours trop longs ;
  • les problèmes existentiels deviennent de plus en plus graves : perte de toute protection à la fin des 78 semaines de maladie, déclaration d’inaptitude par la médecine du travail après remise au travail par le contrôle médical ;
  • la procédure du transfert à l’étranger reste toujours très opaque.

 

Voilà pourquoi le LCGB exige du Gouvernement de sortir le plus rapidement de son immobilisme et de s’investir dans l’intérêt des assurés, notamment pour :

  • maintenir un système de santé qualitatif par une revalorisation des métiers de santé et une approche anticipative de recrutement ;
  • renforcer l’accès universel aux soins en développant une carte sanitaire nationale et un concept de prise en charge ambulatoire ;
  • rendre la législation sociale plus équitable avec une meilleure protection sociale en cas de maladie ;
  • augmenter la performance de l’assurance maladie en offrant aux assurés des remboursements rapides et régulièrement adaptés au progrès médical et l’évolution de la morbidité ;
  • rendre la sécurité sociale plus transparente et conviviale en accélérant la digitalisation sans pourtant imposer le « tout digital » et facilitant la communication avec les assurés ;
  • garantir la pérennité financière de l’assurance-maladie afin d’éviter la mise en œuvre prochaine de mesures d’économies sur le dos des assurés.

 

 

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