A l’issue des deux premières entrevues du groupe de travail dédié, les partenaires sociaux se sont rencontrés aujourd’hui en réunion Tripartite Sidérurgie afin de faire le point quant aux premières analyses réalisées.
Le groupe de travail, instauré par proposition ministérielle, avait pour mission de répondre aux questions formulées par les syndicats, telles que :
- la provenance du sureffectif ;
- l’énumération en détails de ce chiffre par poste ;
- l’attestation de la nécessité réelle de restructuration.
Le LCGB craint que la stratégie proposée ne relève qu’une seule vision court terme comme des prévisions au-delà de 2021 ou pour l’après crise COVID-19 font toujours défaut.
Le LCGB constate qu’un véritable plan d’avenir et d’investissement chiffré n’a pas été formulé et que les intentions d’ArcelorMittal sont simplement équivalentes au projet SCORE revu légèrement en guise d’investissement. Le LCGB refuse toutefois un tel plan SCORE Bis+, comme il aura un impact disproportionné triplé sur le sureffectif, à savoir :
- une externalisation des activités et par conséquent des emplois (environ 20 % du sureffectif) ;
- une réorganisation des méthodes de l’organisation du travail (environ 50 % du sureffectif) ;
- des projets / investissements, qui auront un impact pour environ 20 % du sureffectif).
Au vu de ce qui précède et sans entrer dans les détails, le LCGB insiste, avec le soutien des Ministres, et surtout conditionne fermement son accompagnement d’un tel projet à l’obtention d’un plan d’investissements sérieux, honorable, solide contenant des projets d’avenir et novateurs pour les sites luxembourgeois (sans inclure l’entretien courant) !
Quant à l’externalisation de certaines activités « NON CORE Business », le LCGB rappelle avec fermeté qu’il ne pourra accompagner ce genre de projet dans l’état tel quel, des analyses approfondies ainsi que des cahiers de charges aboutissant sur une rentabilité/ profitabilité de ceux-ci devront être présentés aux partenaires sociaux ! De plus, le groupe de travail devra engager tous les moyens possibles afin de restreindre cette option de variabilisation des coûts !
En ce qui concerne les réorganisations des méthodes, cela touchera essentiellement l’administration. Dans tous les cas, le LCGB exige une étude approfondie par segments et des conséquences éventuelles pour la santé et la sécurité des salariés
En conclusion, fidèlement à la proposition du Ministre du travail, le groupe de travail reprend son activité en conformité à la démarche définie lors de la réunion tripartite du 6 octobre afin de construire un futur accord tripartite en continuité des accords précédents.
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