Depuis la mise en place du port du masque obligatoire au sein des transports publics, nombreux restent les passagers qui ne respectent pas cette mesure de précaution tant nécessaire pour protéger la santé de chacun. Toutefois, une fréquentation plus importante de passagers dans les transports publics s’annonce avec les phases suivantes du déconfinement, dont notamment un retour poussé à l’école et la réouverture de certains secteurs économiques. Afin d’éviter la création d’angoisses tant des chauffeurs, des étudiants, des salariés que des citoyens, le LCGB revendique la mise en place rapide d’agents de sécurité accompagnateurs dans tous les transports en commun afin de contraindre les utilisateurs à porter un masque, une mesure, que le LCGB juge indispensable afin de protéger la santé publique et afin d’éviter une deuxième vague d’infections.
En effet, depuis la mise en place du port du masque obligatoire, les chauffeurs de bus ont dû constater qu’un certain nombre de passagers ne se conforme pas et les chauffeurs se voient confrontés à des situations parfois conflictuelles. D’autant plus que ceux-ci ne peuvent ni refuser l’accès à un passager ni même l’obliger au port du masque. D’ailleurs, même si les chauffeurs disposaient de ce droit, ils se trouveraient en face de nombreux problèmes liés notamment à leur sécurité personnelle.
A savoir que de tels agents de sécurité accompagnateurs sont actuellement déjà instaurés au niveau de la mobilité ferroviaire, le LCGB revendique de faire le même pour les autres transports en commun par le biais d’un règlement Grand-Ducal tant que le port du masque reste obligatoire. A ce titre, le LCGB revendique que les agents de sécurité pourraient disposer dans un premier temps d’un rôle plus préventif, avec des mesures plus strictes qui pourraient leur être confiées dans le futur.
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