La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi dernier un nouvel instrument de soutien financier pour contrecarrer les risques de chômage causés par la crise sanitaire. Dénommé « SURE », l’instrument est limité à la durée de la pandémie COVID-19 et a comme objectif de protéger les emplois et les travailleurs touchés. Plus précisément, c’est une aide supplémentaire de l’UE qui vise à financer les dispositifs de chômage partiel dans les États membres. L’instrument prévoit une assistance financière, par des prêts à des conditions favorables, jusqu’à 100 milliards d’euros. Cette initiative est censée renforcer les mesures déjà existantes aux niveaux nationaux et aider ainsi les pays à faire face aux augmentations imprévues des dépenses publiques destinées, à préserver l’emploi et la sauvegarde des existences.
Les syndicats européens revendiquent, que les États membres devraient utiliser les prêts qu’ils reçoivent dans le cadre du programme « SURE », pour financer des dispositifs de chômage partiel destinés aux salariés ainsi qu’en faveur des travailleurs indépendants. Personne ne doit être laissé pour compte dans cette crise.
« Un programme comme SURE est nécessaire de toute urgence pour prévenir le chômage de masse et une récession profonde » a déclaré Luca Visentini, secrétaire général de la CES. « De plus en plus d’emplois sont perdus chaque jour et des mesures ambitieuses visant à prévenir les pertes d’emplois et à protéger les salaires ne peuvent se faire attendre ».
La proposition de la Commission sera discutée par les Ministres des finances européens et par le Conseil européen cette semaine. La CES, l’OGBL et le LCGB demandent à l’Eurogroupe et au Conseil d’approuver « SURE » le plus vite possible et de le rendre immédiatement opérationnel.
Retourner vers la liste