Pour rappel, les négociations du plan social de la Banque Hapoalim ont abouti à la non-conciliation, devant l’ONC (Office National de Conciliation). Cet échec est uniquement dû à l’intransigeance des représentants patronaux, campant sur leurs propositions illégales, et dès lors inacceptables.
A la base, de longues et laborieuses négociations avaient pourtant pu espérer aboutir à un possible accord « acceptable ». Hélas, brutalement, à la fin des négociations, la volonté patronale d’imposer une clause sine qua non au plan social quasiment complet a contraint les parties à saisir le Conciliateur. Ladite clause, jamais discutée au préalable mais surtout manifestement illégale dans sa teneur, aurait imposé aux salariés de collaborer entièrement avec la Banque et ses conseillers légaux… à vie ! Plus scandaleux encore, l’employeur se serait réservé le droit d’exiger le remboursement des indemnités accordées dans le plan social, si le salarié ne collaborait pas dans le sens imposé par la Banque, même s’il s’agit de dire, de faire ou d’omettre (voire de mentir) à l’encontre de la loi ! En d’autres termes : une prise d’otage des salariés strictement inacceptable !
L’ALEBA, l’OGBL-SBA et le LCGB-SESF ont dénoncé le 14 mars 2018 cette attitude d’Hapoalim, qui montre que la Banque ne veut respecter ni les lois ni les droits des salariés. Pour ces motifs, et faute d’accord devant l’ONC, ils regrettent qu’il n’y aura donc malheureusement pas de plan social pour les salariés de la Banque Hapoalim. Les syndicats informeront également le Ministre du Travail, l’ABBL et l’ITM des agissements de la Banque Hapoalim.
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