Lors d’une rencontre entre le LCGB et l’Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés (ASTI) au sujet du projet de loi sur la nationalité luxembourgeoise, les deux interlocuteurs partagent l’avis que le projet de loi entraînera une amélioration de la législation actuelle.
Bien qu’il s’agisse d’un texte de compromis entre partis politiques, plusieurs avancées timides peuvent être repérées dans le projet de loi. L’ASTI salue tout particulièrement que le texte de la loi devient plus cohérent et lisible, rendant ainsi la législation plus accessible aux personnes qui souhaitent acquérir la nationalité luxembourgeoise. Il en est de même pour l’introduction du droit du sol dans la législation luxembourgeoise, notamment celui de la première génération.
Pour sa part, le LCGB a souligné que l’acquisition de la nationalité luxembourgeoise constitue un des instruments vitaux de l’intégration au Grand-Duché.
Vu la lourdeur des procédures administratives de la naturalisation, le LCGB et l’ASTI saluent tout particulièrement que l’attribution de la nationalité par l’option sera réintroduite pour entre autres les enfants étrangers nés au Luxembourg qui ont fait leur parcours scolaire au pays, le mariage, etc. Pour les personnes concernées, ceci signifie en effet une accélération non-négligeable de l’acquisition de la nationalité de quelques mois à quelques semaines.
Le LCGB et l’ASTI sont finalement d’avis que les exigences linguistiques sont trop restrictives et risquent de faire de la langue luxembourgeoise un facteur d’exclusion plutôt qu’un facteur d’intégration. Les deux interlocuteurs ont relevé l’importance du trilinguisme au Luxembourg et sont d’avis que la loi sur la nationalité devrait également reconnaître cette réalité linguistique et sociale du pays.
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