Le 12 avril 2016 s’est tenue la 13e assemblée générale annuelle du LCGB-SESF. Après une introduction par le président du LCGB-SESF, Gabriel DI LETIZIA, le secrétaire général, Benoît MIGEAUX, a présenté le rapport d’activités. La trésorière, Corinne LUDES, a ensuite dévoilé le bilan financier de 2015 qui montre une situation financière sereine et stable.
Après avoir lu le rapport des réviseurs de caisse, l’assemblée générale a approuvé à l’unanimité les comptes de l’année 2015 et donne quitus au Comité national. Corinne LUDES a ensuite présenté le projet de budget pour l’année 2016, ce budget a été également approuvé à l’unanimité par l’assemblée générale.
La situation dans le secteur financier a également été évoquée avec les membres de l’assemblée générale. Le Président du SESF a évoqué les futures négociations de la Convention collective des salariés de Banques pour lesquelles le SESF a déjà certaines revendications bien établies. Parmi les points essentiels à concrétiser dans le cadre de la future CCT, il y aura notamment la question des augmentations salariales linéaires après plusieurs années de modération salariale. Différents aspects relatifs au temps de travail devront également être abordés dont notamment le respect et le contrôle efficace du temps de travail ainsi que la prise en compte de certaines nouvelles formes de travail.
Vincent JACQUET est revenu sur la rencontre avec l’ALFI du 30 mars 2016. Le LCGB-SESF a fait part de ses préoccupations très fortes au sujet de l’emploi dans le secteur dont notamment la digitalisation croissante et la tendance à l’optimisation via les « Fintech ». Le LCGB-SESF a en outre déploré les politiques « de vision à court terme » menées par certains groupes financiers en matière de réduction des coûts et de délocalisation (outsourcing ou smartsourcing) de certaines activités impactant de plein fouet certains types d’emplois. L’ALFI et le LCGB-SESF sont d’accord sur le fait que face aux évolutions en cours, tous les acteurs doivent collectivement assumer la responsabilité de tout mettre en œuvre pour anticiper au mieux ces mouvements, pour accompagner les changements et investir les moyens nécessaires pour assurer la pérennité du secteur des fonds d’investissements et des milliers d’emplois y liés. Ce constat démontre toute l’importance de mener une politique de formation – continue et de réorientation – qui soit adaptée (y compris pour des métiers émergeants dans les fonds) et qui soit soutenue par les pouvoirs publics. Il faudra ainsi donner les moyens aux salariés actuellement en place d’acquérir de nouvelles compétences pour accompagner tous les changements en cours, pour développer l’employabilité et ainsi contribuer à une certaine sécurisation des emplois des salariés du secteur.
Patrick DURY, Président national du LCGB est intervenu sur l’actualité nationale et les conséquences négatives des différentes réformes lancées par le Gouvernement. Il a ainsi pointé les effets négatifs de la réforme du dialogue social ainsi que les pertes financières qui seront provoquées au niveau des familles par la réforme des prestations familiales.
La réforme fiscale est également jugée insuffisante et Patrick DURY a rappelé les revendications du syndicat :
- un retour vers une adaptation régulière du barème d’imposition à l’évolution de l’inflation pour éviter des futures érosions salariales ;
- une exonération du salaire social minimum non-qualifié (= augmentation de 5,1 % du salaire net) ;
- une révision de la structure du barème d’imposition pour aplatir la progression des différents taux d’imposition afin que les salariés se retrouvent moins rapidement à des niveaux élevés du barème d’imposition ;
- la correction des inégalités de traitement de la classe d’imposition 1a, qui pénalise de manière démesurée les parents monoparentaux et les veufs ;
- une adaptation graduelle des différents frais d’obtention, dépenses spéciales et abattements (min. forfaitaire pour frais d’obtention, les frais de déplacement par km, etc.) :
- le refus quant à une dégressivité complète du Crédit d’impôt salarié et pensionné ;
- une revalorisation du chèque repas à hauteur de 12,00 €, avec une tranche exonérée s’élevant à 8,00 €.
L’assemblée générale s’est terminée par un traditionnel verre de l’amitié.
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