Luxembourg, 19 septembre 2024 – Comme annoncé par le gouvernement allemand, des contrôles supplémentaires ont été introduits aux points de passage frontaliers entre le Luxembourg et l’Allemagne dès le 16 septembre, afin de limiter la migration irrégulière et de renforcer la protection de la sécurité intérieure. Ces contrôles frontaliers ont été notifiés à la Commission européenne pour une durée de 6 mois.
Contrairement aux promesses de limiter au maximum les conséquences pour les salariés frontaliers, il y a maintenant des retards considérables pour les frontaliers, notamment au point de contrôle fixe sur l’A64.
Le LCGB demande au Ministre des Affaires intérieures luxembourgeois de prendre immédiatement contact avec les ministères des Affaires intérieures allemand, mais aussi rhénan-palatin et sarrois, afin de mettre fin à cette situation intolérable qui non seulement représente un préjudice économique important pour les deux pays, mais qui a également un impact négatif considérable sur la vie des frontaliers allemands.
Pour le LCGB, les points de contrôle fixes, comme celui qui se trouve sur l’A64, sont notamment disproportionnés, étant donné qu’il ne s’agit pas d’une des principales routes de fuite. De plus, le Code frontières Schengen stipule que les contrôles aux frontières sont certes possibles temporairement, mais uniquement « en cas de menace grave pour l’ordre public et la sécurité intérieur ». Il est douteux que ces conditions soient remplies au vu de la baisse actuelle du nombre de demandes d’asile en Allemagne.
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