Suite à l’engagement persistant du LCGB avec entre autres un piquet de protestation, tous les chauffeurs frontaliers concernés ont été réaffiliés au Centre Commun de la Sécurité Sociale (CCSS) dans l’attente de la décision du pays de résidence quant à la législation applicable.
Dès le début, les désaffiliations du CCSS étaient contraires au règlement européen 883/2004 sur la coordination de la sécurité sociale et le LCGB n’avait pas cessé de marteler cette injustice. A ce jour, le seuil de 25 % pour l’affiliation à la sécurité sociale reste toutefois inchangé et continue à mettre les entreprises face à une dure épreuve : Ils doivent veiller à ce que les chauffeurs frontaliers ne se déplacent pas plus que cette limite dans leur pays de résidence. A ce propos, le LCGB continue à revendiquer la négociation d’accords bilatéraux avec nos pays voisins afin de relever le seuil.
Bien que le LCGB salue les accords avec les pays limitrophes pour prolonger la suspension de seuils au niveau du télétravail, une solution permanente et concrète pour l’affiliation des chauffeurs frontaliers continue à faire défaut.
Le LCGB s’interroge sur les démarches du Ministre de la Sécurité Sociale, mis à part colmater les brèches, sans pour autant trouver une solution pérenne à cette problématique. En effet, lors des échanges à Paris quant au télétravail, le Ministre aurait également dû invoquer et conclure des accords bilatéraux dans le cadre du transport international avec les pays frontaliers !
En conclusion, le LCGB revendique à nouveau, et ceci avec la plus grande fermeté, du Ministre de la Sécurité Sociale d’enfin sortir de son stoïcisme et d’obtenir des accords bilatéraux dans les plus brefs délais afin que les chauffeurs frontaliers concernés ne soient plus les laissés-pour-compte !
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Paul GLOUCHITSKI, secrétaire syndical
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