Le 20 mai 2021, une réunion des ministres européens du commerce aura lieu à Luxembourg. A l’ordre du jour figurera aussi l’accord Mercosur, accord de libre-échange entre l’UE et les États d’Amérique latine, notamment l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.
Des centaines d’organisations se mobilisent à travers l’Europe contre cet accord. En outre, de nombreux gouvernements, dont aussi le Luxembourg, ont déjà exprimé leur scepticisme à l’égard de cet accord.
La plateforme luxembourgeoise « Stopp CETA & TTIP » demande au Luxembourg de s’opposer clairement à l’accord Mercosur, dirigé par le président brésilien Bolsonaro ! Tout comme l’Autriche, le Luxembourg et les États membres de l’UE devraient également opposer leur veto à l’accord, vu les nombreuses raisons qui plaident en sa défaveur :
- Bolsonaro s’est opposé à la lutte contre le réchauffement climatique et l’accord de et vient également d’approuver 474 ( !) pesticides, alors que l’UE tente de réduire leur utilisation. Un accord avec de tels États serait incompréhensible et irresponsable ;
- le Brésil, en particulier, viole gravement les droits de l’homme, notamment ceux des populations indigènes ;
- la destruction des forêts tropicales en Amérique latine n’a pas été ralentie, bien au contraire.
Bien que la régionalisation de l’alimentation doive être le credo, la production alimentaire de l’UE serait exposée à la concurrence des prix de denrées potentiellement très polluées. De plus, un accord serait conclu avec des pays qui pratiquent la surexploitation des forêts tropicales.
L’accord du Mercosur est complètement contraire au « Green New Deal » de l’UE !
Il faut mettre fin au dumping des droits sociaux, démocratiques, écologiques et économiques par le biais d’accords de libre-échange dépassés et hostiles aux personnes et à l’environnement. Il nous faut une nouvelle génération de coopération internationale au lieu d’un autre enracinement de nouveaux accords de libre-échange “dépassés”.
La plateforme luxembourgeoise « Stopp TTIP & CETA » demande donc un REJET du Mercosur.
Même des soi-disant « protocoles additionnels » ou des dispositions similaires à l’accord ne changeraient en rien ces faits.
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