Le 29 mars 2021, le LCGB a rencontré la fédération patronale CLC pour trouver un compromis, qui permettra de déroger, sous conditions strictes définies, au plafond maximal de 4 heures de travail dominical dans le secteur du commerce. Le LCGB demande que l’accord retienne les conditions et revendications suivantes :
- la base du volontariat pour tout dépassement des heures dominicales, qui restent toutefois à 8 heures. La délégation du personnel dispose d’un rôle-clé pour le respect du volontariat ;
- l’instauration d’une commission de suivi afin de veiller sur la bonne application de l’accord en pratique et afin de signaler toute éventuelle irrégularité ;
- une disposition pour les entreprises avec moins de 15 salariés afin qu’ils puissent disposer des mêmes droits que les entreprises pourvues de délégation du personnel.
Le LCGB demande également qu’une forme de compensation fasse partie de la négociation de cet accord.
Finalement, comme un juste équilibre entre vie privée et activité professionnelle reste la première priorité du LCGB, le syndicat revendique en outre des adaptations des conditions cadres, avec notamment les horaires et disponibilité des transports en commun, des structures d’accueil pour les enfants, etc.
Pour rappel, en décembre 2020, l’ITM avait effectué différents contrôles auprès des magasins de détail dans le commerce et artisanat concernant le temps de travail dominical, qui ont relevé, dans différents cas, le non-respect des dispositions du code du travail en matière de limite d’heure de travail dominical de 4 heures.
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