L’entreprise SES, le flambeau de la télécommunication du Grand-Duché, vient d’annoncer des restructurations au niveau mondial. Suite à des résultats en déclin, mais toujours à un niveau appréciable, le groupe veut réduire les coûts au sein des entités qui affichent des résultats en baisse. La société vient d’annoncer ses intentions: presque 10% des contrats sont visés.
Le LCGB et l’OGBL dénoncent une politique de licenciements secs au sein d’une entreprise qui est pourtant saine. En cas de sureffectifs dans une société qui affiche des bénéfices considérables, le recours à d’autres moyens existants devrait être préféré:
- Non-remplacement des départs
- Incitations au départ volontaire
- Préretraite-ajustement
- Prêt temporaire de main-d’œuvre
- Travail à temps partiel
- Réaffectation du personnel concerné au sein du groupe
- etc
L’OGBL et le LCGB ne partagent pas l’avis de la direction selon laquelle il y a urgence et ils insistent pour que les dispositions légales soient appliquées. Les délais pour la négociation de plans sociaux sont ainsi suspendus jusqu’à la fin de l’état de crise (au plus tard le 24 juin). Par conséquent, le délai prévu de 15 jours pour négocier un plan social ne devrait prendre cours a priori que le 25 juin et le délai pour une éventuelle procédure de conciliation qu’après cette échéance.
Le LCGB et l’OGBL revendiquent la négociation d’un plan de maintien dans l’emploi avec une durée d’application permettant la réduction nécessaire des effectifs, sans recours à des licenciements.
Les syndicats représentés suivront ce dossier de près et assisteront les salariés concernés.
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