Dans le cadre d’une réunion de « tripartite » digitale, qui s’est déroulée dans une atmosphère constructive, le LCGB a rappelé que la crise sanitaire actuelle mènera sûrement à une crise économique d’une envergure non vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Le LCGB a soulevé 2 axes prioritaires, qui doivent rester garantis actuellement : L’état de santé ainsi que la sauvegarde des existences, des emplois et du pouvoir d’achat de tous les salariés du secteur privé.
Le LCGB salue toutes les mesures prises à cette date et a aujourd’hui fortement revendiqué une position claire du gouvernement quant à la continuation des activités de production au sein des entreprises essentielles et non-essentielles suite à l’arrêt de plusieurs entités de grandes envergures. Le LCGB a également rappelé qu’il s’avère nécessaire d’harmoniser par voie règlementaire les horaires d’ouverture dans le secteur du commerce pour pouvoir garantir le temps de repos nécessaire aux salariés ainsi que l’approvisionnement du Grand-Duché.
Le LCGB demande au-delà le renforcement des mesures de préventions et de sécurité mises en place ainsi que leur application stricte. Malgré tout le matériel de protection fait souvent défaut et l’application de certaines mesures sanitaires est parfois très difficile à respecter. Comme la santé des salariés DOIT rester la première priorité, le gouvernement et les instances compétentes doivent prendre des mesures immédiates pour fournir le matériel requis et veiller à leur utilisation.
Le LCGB a également revendiqué une garantie salariale du gouvernement à hauteur de 100 % pour tous les salariés du secteur privé bénéficiant du chômage partiel dans le cadre du COVID-19. Les salariés travaillant dans les secteurs indispensables au bon fonctionnement de notre société doivent en outre connaitre une reconnaissance juste de leur engagement quotidien, notamment par le biais de primes extraordinaires. Ces primes devraient être exemptes d’impôts et si l’entreprise, comme dans le secteur du nettoyage ou du gardiennage, ne sera pas en mesure de payer de telles primes, le gouvernement devra considérer des primes étatiques.
Le LCGB a finalement rappelé que le financement et les conditions détaillées de toutes ces mesures urgentes doivent être discutés et réglés après la crise dans le cadre de la tripartite nationale. Aujourd’hui, il est plus qu’important de trouver le plus rapidement possible des solutions pragmatiques pour les salariés.
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