A l’occasion d’une conférence de presse en date du 17 janvier 2018, le LCGB-SESF a revendiqué l’introduction d’un droit à la déconnexion afin d’éviter une détérioration des conditions de travail, de protéger la santé des salariés et de limiter les désagréments possibles sur leur vie privée face à la transformation numérique des méthodes de travail.
Le LCGB-SESF déplore que le cadre légal actuel soit insuffisant tout en faisant défaut de textes spécifiques régissant l’utilisation des nouvelles technologies au travail (sauf la convention relative au télétravail). Le LCGB-SESF revendique une adaptation du droit de travail à l’ère digitale par différentes mesures dont l’introduction du principe fondamental d’un droit à la déconnexion
La question de l’obligation de l’employeur de fournir le matériel nécessaire à l’exécution du contrat de travail et d’interdire l’imposition au salarié d’utiliser ses outils de communication personnels dans le cadre professionnel (politique du « Bring Your Own Device ») devra au-delà également être réglée sur le plan légal.
Finalement, le LCGB-SESF a relevé la nécessité d’introduire une obligation de négociation, dans le cadre du dialogue social, d’un accord d’entreprise afin de définir les modalités de l’exercice du droit à la déconnexion et de mener des actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques au sein des entreprises.
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