Fidèle aux discussions menées depuis 2014 autour d’une résolution des problèmes liés à la limite des 52 semaines pour des personnes gravement malades, la proposition soumise ce matin par le Ministre de la Sécurité Sociale tourne toujours autour de la mise en place d’une nouvelle procédure administrative soumise à délais et conditions. Le LCGB doit ainsi constater qu’une solution réelle dans ce dossier fait toujours défaut.
Les salariés embauchés sous contrats de droit privé, qui atteignent la barrière des 52 semaines de maladie sans avoir guéri, se voient, contrairement aux fonctionnaires d’Etat, confronté à une guillotine sociale qui met leur existence en péril. Pour le LCGB, la proposition ministérielle se caractérise toujours par une approche purement administrative, qui impose des contraintes de délais et de conditions aux personnes concernées. Au lieu de supprimer une fois pour toutes la guillotine sociale, elle sera uniquement retardée, au cas par cas et sous réserve du respect des modalités précises, d’une procédure administrative.
Le LCGB ne peut pas partager cette approche gouvernementale et maintient sa revendication pour une suppression de toute référence à une limite de 52 semaines des textes législatifs. Ceci constitue la meilleure réponse possible pour garantir que toute personne gravement malade ne se voit plus jamais confronté aux problèmes existentiels causés par la règle des 52 semaines.
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