Groupe Saint-Paul : Le LCGB revendique un plan SOCIAL digne de son nom !

Depuis l’annonce d’un plan social impactant environ 80 des 330 salariés le 17 septembre 2020 et à l’issue de 2 réunions de négociations, le LCGB revendique un plan SOCIAL digne de son nom tout en garantissant qu’aucun salarié concerné devra par la suite se retrouver en chômage.

En effet, comme la convention collective de travail actuellement en vigueur auprès du groupe Saint-Paul prévoit une garantie d’emploi pour toute la durée du contrat (valable jusqu’au 31 décembre 2021), le LCGB revendique de convertir cette garantie d’emploi au niveau du plan social en « garantie existentielle » pour tous les salariés impactés, notamment par :

  • un dédoublement du préavis légal, avec un minimum garanti de 6 mois afin de permettre aux salariés de se réorienter ;
  • une prolongation du préavis jusqu’au départ en retraite des salariés de 55 ans et plus ;
  • un véritable plan de formation et de réorientation.

 

Le LCGB a également demandé une entrevue d’urgence avec le Ministère du Travail et la direction afin d’épuiser toutes les mesures légales disponibles pour garantir la sauvegarde des existences.

Comme le plan social prévoit un outsourcing de plusieurs services, le LCGB caractérise les dires de l’employeur que la reprise par Mediahuis n’aurait pas eu d’incidences en outre comme manifestement faux. Le LCGB peut pourtant faire les constats suivants :

  • la presse écrite connaît actuellement une crise structurelle suite à un majeur repli tant des annonces publicitaires que des abonnements ;
  • bien que la crise sanitaire du COVID-19 ait aggravé la situation, elle ne peut pas être caractérisée comme déclencheur exclusif de ces suppressions de postes.

 

Finalement, le LCGB fait appel à la responsabilité de l’ancien propriétaire perdurable, l’Archevêché de Luxembourg, d’assumer sa responsabilité sociale envers le personnel du Groupe Saint-Paul par un investissement substantiel dans le plan de formation et de réorientation dans le cadre du plan social. Un tel engagement est devenu absolument nécessaire pour remédier aux conséquences néfastes de la négligence de l’Archevêché d’inclure des clauses de sauvegarde existentielles pour le personnel du groupe à l’occasion de la reprise par Mediahuis. L’Archevêché de Luxembourg pourra le faire notamment par voie de sa société de gestion du patrimoine, Lafayette S.A. en investissant la somme précédemment destinée à la construction d’une cuisine d’entreprise.

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